Rêver, oser … Et persister pour impacter le monde
L’humanité s’est construite par ses désirs et ses rêves. Combien de progrès humains n’existent que grâce à des hommes, des femmes, qui ont osé, malgré leurs chances de réussite, se battre pour la réalisation de leurs rêves ? Combien de fois dans l’histoire de l’humanité les rêveurs ont-ils eu raison contre toute apparence de rationalité, et ont, grâce à leur ténacité, changé la face monde ? Le rêve est le moteur de l’histoire.
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Edmund Hillary et Tenzing Norgay, ces hommes qui ont conquis l’Everest
29 mai 1953, 11h30 du matin, deux hommes se serrent la main. Il s’agit du néo-zélandais Hillary, et du sherpa Tenzing. Ils viennent d’accomplir un exploit qui jusqu’alors, était considéré impossible : atteindre le sommet du Mont Everest. L’ascension est remplie d’obstacles et de dangers mortels. Depuis 1925, des dizaines d’alpinistes ont essayé et échoué, certains y ont laissé leur vie. Qu’est-ce qui différencie Hillary et Tenzing de tous leurs prédécesseurs ?
La force de leur rêve, d’abord. C’est en effet la sixième fois, depuis 1935, que Tenzing tente l’ascension. Sa ténacité dans la réalisation de son projet est sans borne : il est alors le vétéran de l’Everest. L’année précédente, c’est déjà lui qui avait atteint le record mondial de 8598m de hauteur aux côtés du suisse Raymond Lambert. Quant à Hillary, guidé par l’ampleur de son ambition, il saisit toutes les opportunités de montrer ses qualités d’alpinistes hors-pair durant la montée. Son ardeur paie : John Hurt le chef de l’expédition le désigne pour tenter la dernière partie de l’ascension aux côtés de Tenzing.
La force de leur duo, surtout. Ce choix de binôme ne se fait pas par hasard pour Hurt, bien au contraire. Il ne s’agit pas simplement de coupler les deux meilleurs alpinistes de son expédition. Il s’agit bien, en effet, de profiter d’une dynamique de binôme qui s’est forgée dès le début de l’expédition. C’est cette entente, et cette confiance, qui leur a permis d’atteindre le sommet, un exploit qu’aucun des deux n’avait pu accomplir seul, ou accompagné de quelqu’un d’autre.
Cette histoire peut être celle de chacun d’entre nous, quelques soient nos rêves. Mais un rêve n’est qu’un désir creux sans la force de caractère nécessaire pour le réaliser. Rêver ne suffit pas, il faut oser tout mettre en œuvre, et persister jusqu’à atteindre son objectif, quelques soient les difficultés. Car des difficultés, des obstacles, voire des dangers, se présentent toujours sur la route de celui qui cherche à faire de ses rêves une réalité, c’est pourquoi nous ne les atteignons jamais seuls.
La recette des grandes réussites est à la fois simple et magique. Tous ceux qui ont atteints leurs rêves ont de nombreux points communs, dont nous pouvons nous inspirer pour réaliser nos propres projets.
Ils ont toujours su quelle contribution ils pouvaient apporter au monde, et ils se sont toujours focalisés dessus, sans dispersion. Hillary était apiculteur, certes, mais dès son plus jeune âge, il s’était formé à l’alpinisme dans les montagnes de Nouvelle-Zélande.
De l’exemple de Tenzing et Hillary, nous pouvons aussi déduire la notion de stratégie. Atteindre ses rêves, cela prend du temps, et demande qu’on soit prêt à prendre son temps. Cela nécessite qu’on forge, petit à petit un angle d’attaque, un chemin personnel, qui nous correspond, et correspond à notre audience. La réussite de Hillary et Tenzing ne commence pas avec l’expédition de mai 1953, mais bien en amont, dès les premières expéditions de chacun d’entre eux.
Découle de cette stratégie la certitude que l’on est sur le bon chemin. Cela nous permet alors d’avoir la discipline personnelle de ne pas tout abandonner au premier échec. Nous pouvons alors prendre les échecs pour ce qu’ils sont : des occasions de grandir, d’apprendre de nos erreurs, et de recommencer avec plus de compétences. Si on sait être résilient, chaque échec nous rapproche du rêve. Savoir ce dont on est vraiment capable, cela permet aussi d’utiliser les réussites comme des occasions d’apprendre et de grandir : il faut savoir ne pas se contenter des petites réussites, et ceux qui vont au bout de leurs rêves le savent. Si Tenzing s’était contenté de son record de 1952, jamais il n’aurait été l’un des premiers à atteindre le réel Toit du Monde.
Ceux qui réussissent savent s’entourer, comme Hillary l’a fait en œuvrant, dès le début de leur expédition, à forger une relation de confiance avec Tenzing : atteindre ses rêves seul n’est pas possible. Il faut savoir trouver ses mentors et ses alliés, et savoir comment les conserver. C’est dans l’amour de soi et des autres que la force de réaliser ses rêves se trouve. C’est pourquoi ceux qui réussissent sont ceux qui savent comment créer un impact émotionnel profond sur leur audience, qui savent comment amener les autres dans leur rêve.
Ténacité et alliances fécondes : les deux facettes de la réussite
Lorsqu’on est accompagné des bonnes personnes, et qu’on est soi-même porté par l’élan de son rêve, on devient une force de travail infinie. Pour peu qu’on soit soutenu par des alliés de confiance, nous sommes tous capables de persister quelques soient les obstacles, d’apprendre de nos échecs, de rebondir jusqu’à réussir. Nos rêves alors, deviennent réalité. Tout cela nous demande d’avoir une conviction profonde, la rage de réussir, et le courage de persévérer.
Cela peut nous sembler hors de portée, à moins d’être poussé à aller de l’avant par un incident extérieur. Mais pourquoi attendre l’événement qui changera le cours de notre vie ? Chacun d’entre nous est capable de l’introspection nécessaire pour trouver son propre rêve. Chacun d’entre nous a en soi l’endurance inépuisable, la force de le réaliser, et d’offrir au monde le meilleur de lui-même. Accomplir notre destinée, révéler au monde nos talents les plus personnels, est sans doute notre responsabilité la plus grande.
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